SANZIO Raffaello, Madonna della Seggiola, 1514

Huile sur bois, Ø 71 cm

Galleria Palatina (Palazzo Pitti), Florence

Cette peinture est ma première copie. Elle a été réalisée lors d’un stage  en 2003 à l’atelier Re-Naissance, sous la direction d’un copiste professionnel : M. André Fisch.

La peinture originale est peinte à l’huile sur bois, cependant, pendant le stage, ayant aussi appris à monter une toile sur son châssis, nous avons décidé de réaliser la peinture sur celle-ci.

A la suite de ce stage, je me suis inscrite à l’atelier Re-Naissance pour y suivre des cours pendant plusieurs années.

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MARTINI Simone, Polyptique de Sainte Catherine (détail de Sainte Catherine)

1319
Tempera à l’œuf sur bois, 195 x 340 cm

Museo Nazionale di San Matteo, Pisa

Cette peinture a été réalisée à la tempera à l’œuf sur bois à l'atelier Re-Naissance (2003).

Une préparation à base de colle de peau et carbonate de calcium a été tout d’abord appliquée sur le support. Le report du dessin s’est fait au moyen d’un poncif, tandis que l’auréole de la sainte a été gravée dans la préparation.

Le fond a été réalisé au moyen de feuilles d’or selon la technique de la dorure à l’eau (Cf. photos), brunies ensuite à la pierre d’agate.

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BELLINI Giovanni, Sainte conversation (détail de la madone à l’enfant), 1500-1504

Huile sur bois, 54 x 76 cm

Galleria dell’Academia, Venezia

Cette peinture, à l’huile sur bois, a été réalisée en 2005 à l’atelier Re-Naissance, en lien avec mes recherches pour mon mémoire de maîtrise d’histoire de l’art sur les techniques picturales de Giovanni Bellini.

Je pense en effet qu’il est très enrichissant, pour qui veut étudier un artiste ou un type particulier d’œuvres d’art, d’essayer de réaliser une copie. Ceci permet d’aborder l’œuvre d’art aussi par sa matérialité, et pas seulement par son image.

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KLIMT Gustav, Musique I, 1895

Huile sur toile, 37 x 45 cm

Neue Pinakothek, Munich

Il s’agit d’une peinture à l’huile sur toile, avec utilisation de feuilles d’or. La touche est différente des copies que j’ai réalisées auparavant ; l’exécution est en ce sens plus rapide.

Je l’ai peinte en 2006 à l’atelier Re-Naissance, pour une amie.

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BRIL Paul, Paysage de montagne, vers 1599

Huile sur cuivre, 11,8 x 17,5 cm
Wallraf-Richartz Museum, Cologne

J’ai choisi cette peinture car je voulais essayer un nouveau support : le cuivre. Ce support donne une luminosité particulière aux peintures grâce à son éclat métallique. Le cuivre est enduit de gomme laque avant de peindre (Cf. photo). Il peut éventuellement avoir été abrasé, mais je n’ai pas choisi cette méthode. J’ai ensuite peint avec des couleurs à l’huile. Cette peinture a été réalisée en 2005.

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MARTINI Simone, Saint André, vers 1326

Tempera à l’œuf sur bois, 57,2 x 37,8 cm

Metropolitan Museum of Art, New York

Cette peinture a été réalisée selon la même technique que la Sainte Catherine présentée précédemment. Elle a été commencée dans le cadre des cours de copie de peinture à la fac puis finie à l’atelier Re-Naissance en 2007.

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Anonyme, Le roi Achas et sa femme (détail de la femme), vers 1760-1800

Miroir peint, 31 x 25 cm

Musée des Arts Décoratifs, Prague

J’ai décidé d’effectuer cette copie en relation avec le thème de mon sujet de mémoire de Master de Conservation-Restauration des Biens Culturels (sur la Conservation-Restauration des peintures sous verre). En effet, je pense qu’il est important d’étudier une technique picturale autant sur le plan théorique que pratique.

Il s’agit d’un miroir peint, ou plus précisément d’une peinture au revers d’un miroir. La peinture est ici de la peinture à l’huile.

Le revêtement métallique du revers a été gratté selon la silhouette du personnage pour laisser seulement le verre apparent. Ce dernier a été abrasé avec un mélange de poudre de fer, de cuivre et d’émail, selon une recette du XVIIe siècle (« Traité de H.I.S », dans NERI Antoine, MERRET Christophe, KUNCKEL Johann Ars Vitraria Experimentalis, 1679-1689). Ensuite, le verre a été nettoyé à l’éthanol puis à l’eau déminéralisée.

Au revers du verre ont d’abord été réalisés les principaux traits du dessin, puis le reste de la composition. La difficulté réside surtout dans le fait que si le dessin, visible par le spectateur à travers le verre, comporte des erreurs, on ne peut pas le corriger en le recouvrant par la suite ; il faut alors l’effacer et recommencer. De même, les couleurs choisies doivent être justes du premier coup.

J’ai réalisé cette copie à l’atelier Re-Naissance en 2009.

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 Report de la silhouette du personnage au revers du miroir et grattage du revêtement métallique

   Réalisation des principaux traits           Peinture vue du revers                     Peinture vue du revers

             de la composition                             en lumière transmise                         en lumière réfléchie

Jost Amman (atelier), La Tempérance [petit cabinet représentant les allégories des vertus], Nüremberg, vers 1580

Peinture à l’huile et feuilles métalliques sous verre (dit Amelierung), 8,9 x 9 x 11,6 cm (cabinet)

Musée des Arts Décoratifs, Prague

Après avoir réalisé une copie de miroir peint, je voulais expérimenter une autre technique de peinture sous verre, que j’avais aussi étudiée dans mon mémoire de Master de Conservation-Restauration des Biens Culturels. Cette technique est plus complexe car elle associe peinture à l’huile et feuilles métalliques gravées.

Le verre a tout d’abord été préparé : il a été abrasé avec un mélange de poudre de fer, de cuivre et d’émail, selon la même recette utilisée pour le miroir peint (« Traité de H.I.S », dans NERI Antoine, MERRET Christophe, KUNCKEL Johann Ars Vitraria Experimentalis, 1679-1689). Ensuite, le verre a été nettoyé à l’éthanol puis à l’eau déminéralisée.

Le dessin préparatoire a été reporté sur la face du verre à la gouache, afin qu’il puisse être effacé à la fin. En effet, il servait principalement de repère pour la pose des feuilles métalliques. Pour coller ces feuilles d’or et d’argent, j’ai choisi de suivre la recette de Cennino Cennini dans Il libro del’Arte expliquant comment coller sous verre des feuilles métalliques, les graver puis les recouvrir de peinture (Chapitre CLXXII : « Comment on fait un travail de mosaïque pour orner des reliques ; la mosaïque de tuyaux de plume, et de coquilles d‟oeufs » - Fin du XIVe siècle). Celui-ci conseille d’utiliser le jus d’un blanc d’œuf battu (recueilli après l’avoir laissé reposer une nuit). Les feuilles d’or et d’argent ont ensuite été gravées avec une pointe en métal. Puis la peinture à l’huile a été utilisée en pâte ou en glacis (pour les parties en rouge) ; elle a parfois aussi été gravée. Enfin, des feuilles d’étain froissées ont été fixées au revers avec des points de cire d’abeille blanchie, derrière les glacis rouges afin de leur donner un certain relief.

J’ai réalisé cette copie à l’atelier Re-Naissance en 2010-2011.

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Collage des feuilles d’or et d’argent puis gravure des feuilles métalliques (vues du revers)

Gravure dans les chairs, réalisation des glacis rouges et du reste de la composition (vues du revers)

Fixage des feuilles d’étain froissées au moyen de points de cire d’abeille blanchie (vue du revers)

VAN ES Jacob Fopsen, Nature morte aux morceaux de jambon, vers 1640-1650

Huile sur cuivre, 31 x 39,5 cm

Munich

Comme pour ma copie du paysage de montagne de Paul Bril, j’ai tout d’abord enduit le cuivre de gomme laque puis peint avec des couleurs à l’huile. J’ai réalisé cette copie à l’atelier Re-Naissance en 2007.

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Anonyme, Portrait de femme, vers 40-50 ap. JC.

Peinture à la cire sur bois, 34 x 20 cm ~

Landesmuseum Württemberg, Stuttgart

Cette peinture a été réalisée au moyen d’un mélange à base de cire d’abeille et de pigments.

Une préparation à base de colle de peau et carbonate de calcium a été tout d’abord appliquée sur le support puis le dessin a été reporté.

Cette technique de peinture, dite à l’encaustique, est réalisée a priori plutôt à chaud, en faisant fondre la cire et en la mélangeant ainsi aux pigments ; la peinture pouvait être reprise avec une spatule chauffante appelée le cauterium (d’où le nom d’encaustique). Sinon, une autre technique consiste à émulsionner la cire avec de la colle (cerra colla). Nous avons utilisé une troisième technique, en diluant un mélange de cire d’abeille et résine dammar dans de l’essence de térébenthine, ce qui permet de travailler seulement à froid, et de pouvoir ajuster assez facilement la consistance de la pâte.

Le sujet représenté est un portrait funéraire provenant de la région du Fayoum en Egypte ; ces portraits étaient utilisés pour décorer les momies.

J’ai réalisé cette copie à l’atelier Re-Naissance en 2011.

                                                 © 2011 Julie-Potosniak – Tous droits réservés

                Réalisation des premières couches                Empâtements de cire réalisés au couteau à peindre pour les cheveux  

Portrait de famille en silhouette, peinture sous verre, 30x21 cm

J'ai réalisé cette peinture en 2011, pour un cadeau de Noël. Il ne s'agit pas ici d'une copie véritablement. Les motifs de décors (bordure en feuilles d'argent et contours des ovales en feuilles d'or) ont été repris de peintures sous verre existantes ; mais les silhouettes des personnages ont été tirées de photos en profil d'une amie et de sa petite famille.

Une bonne idée pour un cadeau original et personnalisable!

 Si vous êtes intéressés par une réalisation similaire personnalisée, n'hésitez pas à me contacter.