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    Dans cette rubrique, vous pourrez trouver des articles, ou compte-rendus d'articles sur la conservation-restauration des biens culturels...

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  • COPPIETERS-MOLS Jessica, “Les peintures sous verre : propositions de matériaux et techniques de restauration”, in Preprints of the 12th Triennal Meeting, Lyon, 29 August – 3 September 1999, Ed. Janer Bridgland & Jessica Brown, ICOM Committee for Conservation, London : James & James, 1999, pp 282-287

     
    Les peintures sous verre, comme l’indique leur nom, sont réalisées au revers d’un verre. Elles se distinguent du vitrail par le fait que les matériaux utilisés ne sont pas vitrifiables et que la peinture est observée en lumière réfléchie et non transmise (c’est-à-dire pas en transparence). Les couches de peinture sont appliquées en ordre inversé par rapport aux peintures sur supports plus courants comme la toile : les détails sont réalisés, puis les couches de fond et enfin l’arrière-plan.

    L’auteur présente dans cet article plusieurs techniques de conservation-restauration relatives aux peintures sous verre et à leur spécificité, à travers le collage du verre, le refixage de la couche picturale, la retouche puis l’encadrement. La liste de ces techniques et matériaux n’est pas exhaustive et les auteurs d’articles sur la conservation-restauration des peintures sous verre sont très rarement d’accord sur leur choix et emploi.

      

    © 2011 Julie-Potosniak – Tous droits réservés  

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    DYKSTRA Steven W., « The artist’s intentions and the intentional fallacy in fine arts conservation », in Journal of the American Institute for Conservation, vol. 35, n°3, article 3, 1996, pp 197-218

     

     

    Au 19ème siècle les avancées scientifiques permirent l’analyse des œuvres d’art : identifier les matériaux originaux de l’artiste, les distinguer des ajouts postérieurs, anciennes restaurations… Il s’ensuivit au 20ème siècle l’idée de retrouver l’œuvre qui avait été voulue et pensée par l’artiste, grâce à la restauration.

     

    Durant ce siècle dernier, le positivisme (défenseur de l’idée que les faits scientifiques, les lois naturelles,… sont les racines de la vérité) et l’antipositivisme (défenseur de la validité de l’expérience humaine) s’opposèrent souvent. Certains disaient que l’intention de l’artiste n’est pas un critère valable pour l’étude des œuvres d’arts.

    C’est ainsi que les restaurateurs se séparèrent en deux clans : les restaurateurs esthétiques et les restaurateurs scientifiques…

      

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  • CLAVIR Miriam, „The social and historic construction of professional values in conservation“, Studies in conservation, vol. 43, n°1, 1998, pp 1-8

     

    Les anglo-saxons ont fait la différence entre la "restauration moderne" et la "restauration traditionnelle", en utilisant le terme conservation pour désigner cette première et en gardant celui de restoration pour cette seconde. En français, le terme "conservation" étant déjà utilisé par les conservateurs de musée (en anglais curators), a alors été adopté celui de "conservation-restauration" pour marquer cette même différence.

    Mais, quelles sont donc les valeurs et facteurs qui ont fait que la conservation-restauration s'est distinguée de la restauration? Notamment par l'étude et l'utilisation des sciences et d'une méthodologie scientifique, avec pour but la préservation de l'intégrité de l'oeuvre d'art.

    Voilà pourquoi dans les formations récentes de conservation-restauration des biens culturels, une place importante est faite à l'apprentissage des sciences (physique, chimie, biologie, microbiologie, etc...).

    La conservation-restauration d'oeuvres d'art n'est pas seulement les nettoyer ou les "réparer", et encore moins repeindre ou rafraîchir les couleurs des peintures abîmées... Notre but principal est de pouvoir aider à leur sauvergarde pour les générations futures.

     

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    APPELBAUM Barbara, « Criteria for treatment : reversibility », Journal of the American Institute for Conservation, vol. 26, n° 2, article 1, 1987, pp 65-73

     

    Le principe de réversibilité est l’un des principes fondamentaux dans le monde de la conservation-restauration moderne.

    Le terme ‘réversible’ s’appliquera à un procédé de conservation-restauration, et non pas à un matériau. On pourrait dire d’un matériau qu’il est enlevable ; il n’existe malheureusement pas de terme précis en français comme en anglais ‘removability’ qui pourrait être traduit par ‘facilité d’enlèvement’.

    La réversibilité dépend de ses différentes étapes de traitement et n’est pas une question à laquelle on répond par oui ou par non. La réversibilité dépend de beaucoup de facteurs…

     

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  • Extraits du code E.C.C.O. : La Profession de conservateur-restaurateur - code d’éthique et formation

    Le code E.C.C.O fut adopté en assemblée générale en 2002 ; une première version avait toutefois déjà été rédigée et adoptée en 1993. Il ne s'agit pas non plus de l'unique code de déontologie en Conservation-Restauration des biens culturels. Ce code E.C.C.O. énonce les grands principes de la profession ; les conservateur-restaurateurs ont le devoir de s'y tenir. L'étude de celui-ci et de ces grands principes font partie des premiers enseignements en Licence de Préservation des Biens Culturels (Paris 1 Panthéon-Sorbonne), tout comme dans les autres formations équivalentes (INP, école d'Avignon, école de Tours).

    J'ai rassemblé ci-dessous quelques extraits de ce code éthique et surligné en rouge ces principes de base qui régissent notre profession.

    Vous pouvez télécharger la version complète de ce document ici.

    Elle est disponible aussi sur le site internet d'E.C.C.O. dans sa version anglaise d'origine.

     

    © 2010 Julie-Potosniak – Tous droits réservés

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